L’ail est une plante potagère vivace, incontournable et médicinale comme il l’a surnommé l’abbé Pluche dans son livre, le spectacle de la nature, la thériaque du pauvre. Il a insisté sur la consommation quotidiennement de l’ail, car il a beaucoup de bienfaits pour la santé humaine. Il a marqué sa place dans la cuisine provençale et méditerranéenne.
L’ail est facile à cultiver grâce à son bulbe. Malgré les variétés qui existent, mais elles se plantent toutes de la même façon au printemps ou en automne.
Les étapes de la culture de l’ail
L’ail pousse de la même façon, quelles que soient les variétés existantes, le plus important, c’est de réussir la plantation qui se fait en plusieurs étapes.
Tout d’abord, il faut préparer la terre. Il faut bien la biner et se débarrasser des mauvaises herbes quelques jours avant la plantation. Ainsi, la terre devient légère et aérée. Maintenant, il faut choisir l’ail à cultiver.
Il est recommandé de planter l’ail blanc et violet en automne. Pour l’ail rose, il vaut mieux le faire au printemps, et il faut bien veiller à ne planter que les caïeux.
La deuxième étape consiste à préparer des monticules et poser une semence à trois centimètres de profondeur à chaque dix centimètres. Généralement, l’ail se contente de l’humidité hivernale sauf si le climat est sec. Là, il faut l’arroser. L’ail aime le soleil et être planté dans un sol riche en humus. Cependant, il ne faut pas acheter l’ail du supermarché compte tenu de la présence éventuelle d’insecticides ou produits chimiques.
Si le sol est fumé, il faut attendre une année pour planter l’ail. De plus, si la terre n’est pas bien drainée, il faut y remédier. Sinon, il y a le risque que l’ail pourrisse avant la maturité. Pou cela, il est recommandé d’utiliser des engrais.
Il est conseillé de planter en voisinage les haricots et les pois tout en évitant les oignons, les poireaux, les échalotes et, surtout, les asperges. Il faut attendre au minimum quatre ans pour en planter dans ce potager. De plus, il ne faut pas cultiver dans le même endroit chaque année.
L’importance de l’entretien de l’ail cultivé
Pour réussir la culture de l’ail, l’entretien est indispensable pour toute variété, en automne ou au printemps.
- Veiller à enlever les herbes nuisibles dès lors apparition et biner la terre continuellement.
- Ne pas arroser après la plantation. Il faut évacuer les eaux qui sont aux alentours surtout au printemps.
- Récolter les fleurs si la tige s’enroule autour d’elle-même pour permettre au bulbe de se développer plus.
Les parasites et maladies qui touchent l’ail
La première cause qui nuit à la culture de l’ail est l’eau stagnante ou la forte humidité. Il existe aussi la mouche de l’oignon et la rouille qui s’attaquent à l’ail même si le bulbe est résistant. Pour cela, il faut très vigilent quant à ces menaces.
La période de la récolte de l’ail
La récolte de l’ail planté au printemps se fait en automne qui suit. Celui qui est planté en automne est récolté dix mois après, soit le début de l’été.
La maturité de l’ail se fait reconnaître lorsque les feuilles deviennent sèches et jaunes. On procède au dégagement de la terre autour du bulbe pour l’aider à se dessécher rapidement.
À sa récolte, il faut absolument le mettre à l’abri de la pluie et le garder quatre à cinq jours sans lui enlever ses tiges et ses racines pour avoir des têtes d’ail bien sèches.
Il faut ainsi savoir que l’ail planté en automne tient plus longtemps que celui planté au printemps.