Mesures pour contrôler et traiter l’oïdium des courgettes

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La courgette est sensible à plusieurs agents pathogènes qui peuvent nuire à la croissance et au développement des plantes. Parmi les principales maladies fongiques qui affectent la partie aérienne de la plante, on cite l’oïdium. Cette maladie est très courante chez les cucurbitacées, se produisant fréquemment chez les espèces cultivées, notamment la courgette (Cucurbita pepo), le melon (Cucumis melo L.) et le concombre (Cucumis sativus).

Les maladies sont plus sévères dans des conditions de climat chaud et humide.

Qu’est-ce que l’oïdium ?

Parmi les espèces fongiques responsables de l’oïdium qui attaquent la famille des cucurbitacées, celles qui surviennent le plus fréquemment et causent des dommages économiques plus importants sont :

  • Podosphaera xanthii,
  • Golovinomyces cichoracearum,
  • Sphaerotheca fuliginea.

D’autres espèces de moindre importance sont également réputées pour attaquer les cucurbitacées, comme :

  • Erysiphe communis,
  • Erysiphe polygoni,
  • Erysiphe polyphaga,
  • Leveilllula taurica.

A l’exception du premier champignon, dont la phase asexuée correspond au champignon Oidiopsis taurica, la phase asexuée des autres pathogènes correspond au genre Oidium sp.

Dans cette phase, le champignon produit des hyphes clairs et cloisonnés, donnant naissance à un mycélium blanc ou gris, à parois minces, produisant des conidies hyalines en chaîne, de forme ovale ou oblongue, qui ont des corps de fibrosine lorsqu’elles sont immatures.

Croissance et développement

Ces agents pathogènes sont des parasites obligatoires des plantes. Pour leur croissance et leur reproduction, l’élimination des nutriments de la plante hôte s’effectue sans la tuer, avec la formation d’une structure spécialisée pour la pénétration et l’absorption des nutriments appelée haustoria, formée au sein des cellules épidermiques.

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Par conséquent, le respect des plantes hôtes entre les cultures est essentiel pour la bonne gestion de la maladie.

Symptômes

Initialement, la colonisation par le pathogène a lieu sur la face inférieure des feuilles, avec ensuite une dissémination vers la face supérieure sous forme de croissance blanche et poudreuse, qui correspond aux mycéliums, conidiophores et conidies du champignon.

Au fur et à mesure que la maladie progresse, de petites taches sombres peuvent apparaître dans cette zone, qui correspondent à la structure de fructification du champignon.

D’autres symptômes, tels que la chlorose, les taches de rouille et la défoliation, peuvent également être observés, mais ils dépendent de la réaction du cultivar.

Les régions les plus touchées

L’oïdium est l’une des principales maladies des cucurbitacées et se rencontre pratiquement dans les régions où ces plantes sont cultivées. Cependant, les épidémies sont plus intenses dans des conditions de températures élevées et de faible humidité dans le champ, ou sous culture protégée.

Toutes les cucurbitacées, qu’elles soient cultivées ou sauvages, sont sensibles. Cependant, la maladie est plus importante chez les citrouilles, les concombres et le melon, car ces plantes ont une grande importance économique.

Comment lutter contre l’oïdium ?

Les principales méthodes de gestion pour lutter contre l’oïdium sont l’utilisation de techniques culturales, de variétés résistantes, de lutte chimique et biologique et de méthodes alternatives.

La lutte culturale consiste à :

  • éliminer les feuilles, fleurs et fruits de la courgette atteinte. En détruisant les spores, de nouvelles sources d’infection sont éliminées ;
  • fertiliser régulièrement, mais sans excès, et irriguer en fonction de la demande en eau de la culture, sont des pratiques indispensables ;
  • l’irrigation par aspersion permet de contrôler la maladie, car les conidies ne germent pas en présence d’un film d’eau sur la feuille ;
  • utiliser un espacement adéquat pour que les plantes restent aérées et reçoivent le rayonnement solaire.
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Des soins particuliers sont nécessaires dans les serres chaudes et humides. Il est important de rappeler l’importance d’un suivi par un professionnel formé et d’offrir une formation à tous les employés impliqués dans la production.

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