Le monde de l’agriculture a nettement évolué, il ne s’agit plus désormais uniquement de semer des graines dans de la terre, de les arroser et d’attendre à ce qu’elles poussent. Non, car la science et le développement technologique ont apporté énormément de progrès à cette activité millénaire. Aujourd’hui, les donnés climatologiques et les conditions naturelles ne sont plus un facteur déterminant pour l’agriculture, le gros avantage de ce progrès, et le fait de bénéficier d’une plus large gamme de récoltes et de produits. Dans cet article, nous parlerons des serres agricoles.
Qu’est-ce qu’une culture hors-sol ?
Le sol est une richesse naturelle, qui permet de faire pousser un nombre quasi-infini de légumes et d’arbres fruitiers. La qualité de la terre n’est pas la même partout. En effet, elle dépend en grande partie de la pluviométrie, du climat, de la topographie d’une région, des données géotechniques, etc.
Les cultures hors-sol ont alors véritablement révolutionné les pratiques agricoles qui étaient autrefois limitées aux parcelles de terre destinées à cette activité. Les cultures hors-sol, comme leur nom l’indique, sont un mode de culture dont le substrat qui est chargé de fournir à la future plante tous les nutriments et les minéraux dont elle aura besoin, n’est pas fixé au sol. En effet, ce mode de culture se pratique dans des pots, des plateformes artificielles surélevées d’où le nom de hors-sol.
Ce mode de culture est très utile, notamment dans les grandes agglomérations urbaines et les métropoles où l’approvisionnement en matière végétale représente un véritable défi pour les autorités locales. Il y a alors l’apparition d’un nouveau phénomène qu’on appelle l’agriculture urbaine, et qui se pratique majoritairement dans les serres urbaines.
Qu’est-ce qu’une serre en fait ?
Une serre est une espèce d’une grande enveloppe transparente et légère, dans laquelle, un certain nombre de légumes, de fruits ou de toute autre espèce végétale est cultivé. Les serres sont des structures qui ont été conçues par l’homme de façon à créer un environnement artificiel pour les plantes. Le plus gros avantage de ces dispositifs, est leur capacité à permettre à l’homme d’avoir des produits qui ne peuvent être obtenus que durant une certaine période de l’année. Ainsi, avec les serres, il est possible de produire des légumes par exemple qui ne poussent qu’en hiver dans les conditions naturelles.
Les serres permettent alors par le biais de leur atmosphère intérieure, de créer un certain climat (température et humidité) spécifique à une plante ou à une catégorie de récolte. Ainsi, le marché des fruits et légumes est alors très diversifié, et ce, durant toute l’année.
Le principe fondamental de la serre, est la création d’un micro climat, qui ne doit pas être affecté par les données extérieures. La surface qui couvre une serre doit être imperméable à l’eau, mais aussi à l’air, pour éviter tout phénomène de déperditions thermiques. Il y a des serres qui sont recouvertes par du plastique, ou un dérivé de cette matière, tandis que d’autres sont recouvertes par le verre. La pénétration de la lumière et de la chaleur du sol est très importante pour assurer une bonne croissance des plantes.
Comment peut-on construire sa propre serre ?
Pour les personnes qui veulent se lancer dans la culture des récoltes à l’intérieur d’une serre. Elles peuvent facilement le faire, surtout si elles optent pour la première catégorie de serre qui est recouverte en plastique, le verre quant à lui, reste assez difficile à manipuler. La construction de sa propre serre peut être un exercice très plaisant et ne requiert pas particulièrement de fonds monétaires importants.
Dans la liste suivante, nous allons citer les principales étapes afin de pouvoir réaliser soi-même une serre au sein de son jardin potager. Les étapes doivent toutefois être suivies rigoureusement, pour éviter tout éventuel désagrément lors de l’exploitation de cet ouvrage. Ces étapes sont :
- L’installation de palettes jetables de sorte à former un carré ou un rectangle, mais dont une face n’est pas fermée ;
- Préserver la structure des palettes, on va ensuite bien immobiliser et stabiliser deux d’entre elles ;
- Les 3 autres palettes, quant à elles seront destinées à couvrir le toit, elles subissent la même chose que les deux premières ;
- On aura ensuite besoin d’une surface bâchée transparente ou translucide pour tout recouvrir ;
- La porte d’accès sera réalisée à l’aide des lattes.
